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J'ai pété mon PICkit 2 de chez Microchip !

Ecrit le 26/08/2007 par Sébastien.

Acte 1 : Le drame (ou la grosse connerie suivant les avis) !

Alors ma première connerie (à mon avis, il y en aura encore beaucoup d'autres) depuis le début de la réalisation de ce site est d'avoir pété mon programmateur PICkit 2. Comment ai-je réussi cette prouesse ?
De façon très simple, j'avais envie d'utiliser l'alimentation du port USB de mon PC via la carte PICkit, en reliant la carte de développement à une carte de prototype avec un PIC et un écran LCD, grâce au connecteur femelle se trouvant sur la droite du socket de programmation. Jusque là tout va bien, mais où cela devient problématique, c'est lorsque l'on est un peu tête en l'air et qu'on inverse les polarités entre les deux cartes. Résultat final : un programmateur qui ne reconnaît plus le PIC placé sur la carte de développement et qui ne l'alimente plus... sans parler d'une légère odeur de brûlé.
Il y a quand même quelques points "positifs" :
- Mon PIC et mon LCD fonctionnent toujours et une partie du programmateur semblait toujours en bon état, comme la commande des trois LEDs.

Acte 2 : On répare ou on assume ses bêtises de sa poche ?

Cela m'embêtait de devoir acheter un nouveau programmateur, alors que c'était peut-être quelque chose de simple à réparer, genre remplacer quelques composants.
J'ai donc ouvert le boîtier de mon programmateur et utilisé... mon nez, pour savoir où l'odeur de brûlé me paraissait la plus forte.
J'ai regardé la carte en ayant une vague idée de la panne, comme des condensateurs de découplage qui auraient fondus. J'ai donc écrit au support de chez Microchip sur leur site web, en expliquant ce que j'avais fait, ce qui semblait toujours fonctionner, ce que je suspectais comme problèmes et s'il était possible d'avoir une aide ou un avis pour ne pas devoir racheter le pack complet (programmateur, câble, carte de développement, cd, etc...).

Acte 3 : Tout compte fait, on ne répare pas et on ne paie pas

Après quelques heures (sans doute dû au décalage horaire), le service technique me répondit et m'annonça que malheureusement mon programmateur était cassé et qu'il faudrait le remplacer, donc pas de conseil pour le dépanner.
Néanmoins, l'opérateur (qui répondit en français à mes questions suivantes) m'indiqua qu'un service SAR existait justement pour les utilisateurs tête en l'air ou pas doués comme moi...
En fournissant toute une série d'informations sur le produit (nom du produit, numéro de série, causes de la panne, observations personnelles...), Microchip s'engageait à envoyer gratuitement un programmateur neuf, à condition de leur renvoyer l'appareil défectueux.

Acte 4 : Conclusions

Bon ben voilà, en échange des frais postaux pour l'envoi de mon PICkit cassé, j'ai reçu un programmateur tout neuf. Si c'est pas beau ça ?
Je finirai en disant qu'évidemment j'appréciais les PIC et que maintenant, on appellera cela un futur Microchip addict. Par ailleurs, je crois que s'il y a un support sur le site du fournisseur (quel qu'il soit), il ne faut pas hésiter, on peut avoir de belles surprises quelques fois.
Certains me diront que ce n'est pas pour ce que cela leur coûte en composants, mais je ne m'attendais pas à ce que Microchip m'envoie un programmateur tout neuf à ses frais, mais plutôt à un "Assume tes conneries, gros malin !" (de façon plus polie évidemment). Enfin voilà peut-être comment on fidélise les clients de façon intelligente et commerciale.